J’ai du faire une mauvaise manipulation : aucune trace de mon enregistrement (sonore) de l’expo. (Mais une courte vidéo – que je garde pour ma collection privée : devant un écran géant, Marguerite danse avec Jean-Michel qui danse avec Blondie dans le clip « Rapture »).
L’expo est présentée ainsi, grosso modo : l’importance de la musique dans l’œuvre et la vie de Basquiat. Jazz, hip-hop, classique, pop punk etc.
Tous les gens qui s’intéressent de près ou de loin à Basquiat savent ce truc. Jean-Michel Basquiat et la musique. L’omniprésence de la musique, l’obsession du son. Les jazzmen noirs. Les rappeurs. Les boxeurs et leur musique à eux. Et les junkies artistes new-yorkais – blancs et noirs.
C’était OK. Tout de même, si l’on m’avait confié l’organisation de l’expo, je m’y serais pris autrement. Plutôt que de tout balancer, comme ça – vidéos-photos-clips-tableaux – à la va comme j’te pousse, d’un espace à l’autre, j’aurais :
PRIMO : organisé une soirée sans public, sauf moi. Ces silhouettes qui déambulent me gênent et me gâchent le paysage.
SECUNDO : sélectionné cinq ou six tableaux JAZZ, je les aurais posés dans une immense salle unique close et j’aurais fait jouer Miles Davis AU VOLUME MAXIMUM.
Là, à la Philharmonie, c’est comme s’ils avaient baissé le son, de peur de réveiller les voisins.
TERTIO : BASQUIAT SOUNDTRACK nous vient du Musée des Beaux-Arts de Montréal. Le titre original est À PLEIN VOLUME : BASQUIAT ET LA MUSIQUE. C’est l’à plein volume, qui a manqué dans les murs de la Philharmonie de Paris.
dL
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