Bibliographie :
Les Faux cils et le marteau (roman), Huguet éditeur 2010
Amuse-bec (nouvelles), Crispation éditions 2014
La Corde ou la cagoule (roman), Utopia éditions 2015
La Malafolie (nouvelles), Utopia éditions 2016
Quand Fleurissaient les cow-boys (roman), Utopia éditions 2018
Le Petit Sauvagneux (nouvelles), Utopia éditions 2019
Perpète (nouvelles), éditions sans crispation 2020
Chroniques de Thierry Girandon :
CINEMA : « un verre à la main »
HONG SANG-SOO
Thierry Girandon,
Librairie « Le Merle moqueur » (Paris), à l’occasion de la sortie de « Perpète »
édition brochée – 134 pages
EAN13 : 9782953038361
Date de parution 27/04/2014
12 €
> Acheter sur le site de l’éditeur (éditions sans crispation)
édition brochée – 186 pages
EAN13 : 9791095024040
Date de parution : 17/09/2020
15 €
> Acheter sur le site de l’éditeur (éditions sans crispation)
PRESSE & BLOGS
Perpète
Amuse-bec
> KULTUROPAT : « D’étonnantes envolées poétiques et réjouissantes dont seul un esprit aiguisé est capable de produire après avoir distingué du réel, ces instants fugaces qui font que nous poursuivons coûte que coûte vers l’absurdité la plus totale tant nous sommes irresponsables, pour ne pas dire assez cons. »
Ici, je voudrais rendre hommage à tous ces écrivains aujourd’hui oubliés, ces livres que l’on trouve dans les bacs des bouquinistes, à quinze centimes, dans les cabanes à livres, abandonnés, dans les greniers, poussiéreux et jaunis et cassants.
INTERVIEW LITZIC : THIERRY GIRANDON
LITZIC > L’auteur du mois : le portrait
« Au fond d’une cour d’immeuble, là où jadis logeait la concierge, habitait Jean, un chômeur de très longue durée, sorti des statistiques pour infléchir favorablement la courbe du chômage d’un millionième. Il se disait Français depuis des générations mais avait l’accent d’un étranger originaire d’un pays aujourd’hui disparu. Le drapeau de ce pays était introuvable, même dans les Larousse. Peut-être avait-il eu le destin d’une Pologne ou d’une Atlantide. Ne subsistait de ce pays que le chapska d’un lancier mort à cheval devant un panzer ou la colonne d’un temple au fond des eaux et qui servait de margelle à une sirène, un silure ou une murène. Peut-être que l’accent de Jean provenait-il de dents supplémentaires au niveau de la mâchoire inférieure. Il donnait l’impression de rire constamment. Son visage était environné de rides : un îlot paradisiaque au milieu d’une mer démontée. Jean n’avait de cheveux qu’au-dessus des oreilles et un crâne qui semblait en tôle, parce que bosselé. Dans ses sourcils broussailleux, l’été, on pouvait cueillir des mûres. Il fumait des cigarettes roulées. Une roulée éteinte au coin des lèvres le contentait une journée entière […]
Extrait de la nouvelle « LES PLUIES »